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Je me sens mal, tellement mal - Les couleurs de mes différences
Je me sens mal, tellement mal

Je me sens mal, tellement mal

…qu’aucun mot ne peut décrire le tourment qui se passe à l’intérieur de moi.

Des émotions qui s’accumulent les unes après les autres, qui se mélangent au fond d’un corps.

Je prends sur moi, toujours ce fameux contrôle. Mais chaque jour qui passe est une souffrance de plus à gérer.

Chaque heure, chaque seconde sur cette terre est un coup de poignard de plus dans mon petit cœur fragile.

Il y a des plaies béantes en moi que personne ne peut apaiser et qui resteront à jamais.

Mes plus grandes peines, regrets et mes secrets les plus profonds, seront amenés jusque dans ma tombe.

Ce que je désire à l’heure actuelle, c’est de ne plus exister, partir comme si je n’avais jamais existé, m’évaporer et ne laissez aucun souvenir de ma minable existence

J’use mes stylos sur une feuille de papier en espérant soulager mon âme.

Mais rien n’y fait, j’aimerais cracher mes maux, les hurler. Mais je me tais, j’endure cette existence jour après jour.

En attendant le bon moment, dans quelques années peut être où je pourrais partir sans nuire au peu de gens qui tiennent à moi.

Je suis tellement inintéressante, je ne vaux rien, je ne mérite rien.

Je suis juste une erreur parmi tant d’autres.

J’ai un besoin d’être rassurée inimaginable et que je ne peux pas avoir, je m’attache aux personnes mais c’est juste un pansement provisoire. Ces personnes partent un jour et m’abandonnent comme elles savent si bien le faire.

Ce manque d’amour en moi est incomblable. C’est comme si je n’avais jamais été aimée ou désirée. J’ai cette impression constante d’être abandonnée.

Dans ces moments-là, je suis envahie d’une vague de mélancolie, de tristesse, de peine que personne ne peut imaginer. Je suis à vif, comme si mon cœur saignait de douleurs.

J’aimerais me sentir aimée aux yeux de quelqu’un, à la recherche de l’amour vrai.

Mais je pense que c’est impossible : comment pourrait on s’intéresser à une fille aussi insignifiante, je ne mérite aucune reconnaissance et encore moins de fierté.

Ma place n’est pas ici, elle l’est là-haut et je crois l’avoir toujours su depuis mon plus jeune âge.

Mais c’est un secret enfoui en moi parmi des milliers que je n’avouerai probablement jamais.

Je ferai tout pour donner ma vie à une personne qui en a besoin, qui veut vivre.

Les émotions des autres me touchent comme si c’étaient les miennes.

J’aimerais donner ma vie, tout donner pour arrêter la guerre dans le monde, pour guérir des enfants malades qui ne se battent rien qu’en respirant. Tellement de choses que j’aimerais donner.

Je ne sais dire quand ce déclic est apparu, me sentir déjà autre part, dans les airs tel un ange, (si je le mérite) pour veiller sur ma famille.

Ce n’est pas un aurevoir car on se reverra Papa, maman. Vous serez dans chacune de mes pensées.

Vous ne méritez pas de vivre cet enfer qui dure depuis tant d’années. Et vous ne méritez pas de m’avoir comme pauvre fille.

Vous méritez tellement plus. Je suis brisée à l’idée de vous quitter.

Maman j’imagine ta peine comme si je la vivais dans ma peau.

Mais ne soyez pas tristes, peut être que je trouverais la paix et le repos éternel là où je serais.

Je serais l’une des milliers d’étoiles qui brillent dans le ciel.

Pardonnez-moi, même si je suis impardonnable.

Mais j’ai fait mon temps, je dois laisser ma place à quelqu’un d’autre.

Je jette l’éponge.

Faut-il mieux sans désir ou mourir sans regret ?

Les images du passé me hantent chaque jour, chaque nuit.

Quand je me retrouve seule, des idées macabres m’envahissent. Et toujours cette petite voix démoniaque qui me dit : »Amandine met fin à tout ».

Comme ce 8 Janvier 2020 ou les médecins étaient peu optimistes quant à mes chances de survie après mon passage à l’acte.

Malgré tout, je suis toujours là mais les regrets m’envahissent car tout aurait dû fonctionner.

J’aurais dû rejoindre les étoiles scintillantes. Je vous avais même laissé mes derniers écrits.

Je supplie chaque soir en regardant le ciel de me laisser m’en aller.

Si seulement quelqu’un pouvait se mettre à la place ne serait-ce qu’une minute.

Je suis emprisonnée dans ma forteresse et personne ne peut m’atteindre.

Je suis sur une autre planète, où je vis seule avec mon désespoir.

Chaque nuit quand tout le monde dort, moi je verse des larmes qui viennent couler le long de mes joues. Et je mets alors ma main sur la bouche pour que personne ne m’entende.

Cette souffrance, personne ne la voit et le lendemain matin au réveil, toujours devoir mentir et rester polie à la question « tu as bien dormi ? »

Mensonge de politesse en répondant positivement malgré les yeux cernés et le visage pâle.

Alors je refuse de me nourrir. Me laisser mourir de faim me satisfait, un suicide à petit feu, une manière de m’effacer de plus en plus pour devenir invisible.

J’aimerais tellement de choses, en autre m’envoler telle une colombe pour l’éternité.

Mais ne soyez pas triste.

Je ne vous oublierai pas Papa maman.

Je serai juste au-dessus de vous

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