Un jour qui était comme un autre mais c’était un de trop, un jour de souffrance que tu n’aurais pas pu supporter. Au fond de toi, tu savais que tu n’y échapperais pas, ce n’était pas une fatalité, c’est le destin qui en a choisi ainsi. Tout était déjà planifié. Tu n’aurais pas pu rester une minute de plus sur cette terre avec le poids de ta douleur sur les épaules. Alors sur un coup de tête, tu t’empressas d’aller…
Tu portes à merveille ce prénom Une mocheté portée Il n’y a plus rien à gâcher La nature t’a fait un don Tu attends le pardon Une enveloppe charnelle que tu peux mettre à la poubelle Une feuille blanche sur laquelle tu t’épanches Tu veux défigurer un corps déjà abimé Un corps détruit Une âme meurtrie Tu dessines ton mal-être car tu veux disparaître Prisonnière de ton corps qui n’est qu’un décor Une silhouette de femme qui est infâme Tu…
J’aurais voulu être retenue, supplier du regard Attachement, j’ai peur que vous m’abandonniez, que ça fasse comme avec Ch…… J’ai un vide qui ne sera jamais comblé J’aimerais me sentir aimé comme j’aime baigner dans mon sang Souffrir comme un chien Peur d’être loin de vous Faut pas être gentil avec moi Corps, qui envoie des signes de détresse Je rêve de mort chaque jour, je me réveille en sueur Couper ma graisse Je me réjouis de mon suicide J’aurais…
Janvier : Mon état ne cesse de se dégrader de jour en jour, une descente aux enfers depuis le mois de septembre. Ca fait maintenant 3 mois que je suis officiellement déscolarisée. Je passe ce temps à me reposer car je suis exténuée, une santé fragilisée, mon corps me lâche. Je deviens malade psychiquement et physiquement. Je n’ai plus aucun contact social, aucune sortie. La phobie sociale est à son apogée…crises d’angoisse dans les lieux publics, repliement, une solitude insupportable…
Espoirs envolés Douleur cachée Je vis un cauchemar éveillé J’aimerais pouvoir oublier, ne plus endurer J’aimerais vivre et non survivre Pouvoir rêver… mais tout s’est envolé J’implore la paix Le bonheur n’est que lueurs La peur n’est que douleurs J’aimerais partir et ne plus rien ressentir J’écris ma peine pour que je comprenne Je dis « à Dieu » à l’espoir Je ne peux plus y croire Je suis atteint d’un mal invisible qui rend tout impossible Je ne suis pas invincible…
Je t’aimais depuis tant d’années, tu étais la prunelle de mes yeux mais l’amour m’aveuglait. Un jour, tu es venu me parler sans raison apparente et ce fut un des jours les plus merveilleux. Je me sentais si flattée que tu t’intéresses à une personne comme moi. J’aurais dû me rendre compte avant, que tu n’aurais jamais pu m’aimer. Je n’étais pas assez bien pour toi, toi tu étais cool et moi juste transparente. Mais j’étais naïve et je me…
J’aimerais t’aimer, car je t’ai martyriséJ’aimerais te sauver car tu es exténuéTu as tellement enduré, je suis désoléeJ’ai voulu t’effacer sans le moindre succèsJe ne peux rien te promettre.mais j’aimerais me le permettreTu as supporté les coups et les douleurs que je t’ai infligés, sans le moindre regret.Tu as voulu hurler mais je t’ai étoufféPardonne moi, j’ai voulu ne plus exister mais je n’ai pas cédéj’ai voulu exorciser ma douleur sans la moindre peur.
La vie m’écrase comme une mouche dans cette société où je n’ai jamais eu ma place. Vie dans laquelle j’ai toujours été à part et différente. Je fuis cette vie comme la peste. Pourquoi n’ai-je jamais pu être comme « tout le monde » ? Cette question trotte en continu dans ma tête… Vivre ainsi m’indiffère et m’écœure même. Non, correction faite, ce sont plutôt les personnes qui m’écœurent par leur individualisme et leur manque de cœur. J’ai plus peur de vivre…
Je n’étais qu’une enfant encore, j’étais si jeune quand je t’ai rencontrée. La rentrée au collège a été bouleversante pour moi, j’avais perdu tous mes repères. Je découvrais alors un monde de requins, chacun pour soit et ce plaisir d’écraser l’autre pour pouvoir mieux avancer. Je n’étais pas armée pour affronter ce nouvel environnement et risquais fort de me faire marcher dessus. J’étais encore si naïve, saine d’esprit et ne demandais qu’à être aimée. Mais le sort en a décidé…
Pendant longtemps, je pensais naïvement que tu étais mon amie. Dès notre première rencontre, tu m’as pris sous ton aile, car tu as très vite compris à quel point j’étais mal dans ma peau et vulnérable. Toi la fille populaire et moi le vilain petit canard, dans ce duo je suis devenue inexistante. Malheureusement, en abusant de mes faiblesses, tu m’as manipulée, torturée mentalement, rabaissée et humiliée. Je t’aimais pourtant mais toi, tu m’as détruite et tu n’avais aucun scrupule…