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Salie... - Les couleurs de mes différences
Salie…

Salie…

Je t’aimais depuis tant d’années, tu étais la prunelle de mes yeux mais l’amour m’aveuglait.

Un jour, tu es venu me parler sans raison apparente et ce fut un des jours les plus merveilleux.

Je me sentais si flattée que tu t’intéresses à une personne comme moi.

J’aurais dû me rendre compte avant, que tu n’aurais jamais pu m’aimer.

Je n’étais pas assez bien pour toi, toi tu étais cool et moi juste transparente. Mais j’étais naïve et je me disais que j’avais aussi le droit de rêver un peu et c’est à ce moment-là que les choses ont changées.

 La veille on sortait ensemble et le lendemain tu ne posais même pas ton regard sur moi. A tes côtés, je me sentais si bien, j’avais l’impression d’être quelqu’un d’autre ; je te regardais avec des yeux amoureux mais toi, tu t’es juste servi de moi pour arriver à tes fins.

Du jour au lendemain, tu avais fait une croix sur moi, je me suis sentie si coupable, je pensais que j’avais fait quelque chose de travers. C’est à ce moment précis que le rêve que je vivais s’est transformé en enfer.

 Toi et tes amis vous aviez fait un pari pour savoir si vous arriveriez à me faire marcher et votre petit jeu avait bien fonctionné, je t’avais ouvert mon cœur et toi tu me l’as arraché et est parti avec.

Je me sentie si bête et désemparée, j’étais fragile psychologiquement et tu m’as anéantie. Je pense que tu ne t’ais même pas rendu compte à quel point tu m’avais blessée. Sans toi, la vie n’avait plus aucun sens, tu me faisais du mal chaque jour mais je restais accrochée à toi.

Chaque jour c’était le même rituel, les mêmes mots et les mêmes injures, la même douleur psychique et physique. Vous étiez toute une bande et c’était plus simple de s’en prendre à une fille détruite et salie dans sa réputation. La nouvelle avait circulée dans la classe et tout s’empira.

Plus personne ne me respectait, les injures les plus déplacées fusaient de leurs bouches. Tout le monde était témoin, également les professeurs et personne n’a réagi. J’étais démunie face à tout cela. J’étais dénuée de tout sentiment, le cœur détruit et l’âme meurtrie. Le seul tort que j’ai pu avoir c’était de t’avoir aimé et d’avoir été naïve.

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